Du 3 au 31 janvier, Elena Théodore expose ses photographies au Thé des Muses.
Une série regroupée sous le titre de "Lumières, Malgré tout" et qui jongle entre figuratif et abstraction.
Les photos interpellent. La première lecture n'est pas forcément aisée, elle demande quelques secondes (parfois plus !) de réflexion, de compréhension de l'échelle et mise en perspective de l'ensemble... Mais la lecture n'est pas indispensable : ce sont avant tout des photos qui parlent à nos sens,ce n'est pas le sens le sujet.
" S'éloigner des carambolages des mots et de nos sens brouillant les temps, les espaces et les lumières.La
photo pour essayer de toucher la peau du réel, ou l'ultime pelure de
son palimpseste, avant qu'il ne se dérobe ; essayer de remplir le temps
avec des espaces de lumière, de remplir l'espace avec des temps de
lumière ; recommencer encore parce qu'on y arrive toujours trop tard et
qu'on égare continuellement l'indispensable essence des choses .
Laver le regard et les lumières jusqu'à la transparence, essayer d'atteindre ce précieux instant où on croit saisir le monde dans la vérité de ses schizes et où on est enfin " mieux malheureux". "
- Elena Théodore -
Si le titre fait évidemment écho à l'actualité sanglante des derniers mois, il répond aussi au souci de l'artiste de rendre compte des petites
batailles et des grandes guerres qu'elle mène contre ou avec le monde,
d'y porter le regard le plus juste et d'en trouver une expression à
partager avec l'autre, antre de tant de questionnements et de précieux
retours.
Venue
à l'art par nécessité intérieure, après une première vie consacrée aux
sciences, Elena Théodore suis des cours du soir à la HEAR depuis 2005.
Plus d'informations et de visuels sur le travail d'Elena Théodore :
