Œuvre de paysans ou de citadins pauvres,l'art naïf chinois est un art populaire, qui offre une fenêtre vivante sur la Chine d'hier : les humbles maisons des campagnes chinoises, des scènes de la vie de tous les jours et des grands moments de l'année.
Des scènes dépeintes avec un pinceau aux couleurs vives, souvent primaires (jaune, rouge, bleu, noir sont à l’honneur) traçant des figures à l’attitude figée, avec un contour précis comme si l’on avait l’intention de les découper pour en faire les figurines mobiles d’un théâtre de marionnettes.
Des scènes qui respirent une telle impression de vérité que seuls des personnes, des artisans qui ne signent pas leurs travaux et vivent sur place, imprégnés de vie quotidienne, pouvaient s’en rendre maîtres.
Voilà ce qui fait toute la valeur humaniste des ces peintures : elles
sont non seulement le témoignage d’une Chine méconnue à l’expression
artistique d’une grande puissance expressive et décorative, mais aussi
la preuve de la survivance d’une vie simple, rythmée par le calendrier
des fêtes traditionnelles, des moissons, de l’apprentissage des enfants
au contact des parents et grand-parents.
"Peintures naïves
des campagnes chinoises" est une exposition posthume des œuvres de
Wang Xiaojun, organisée en collaboration avec Marc Sun, La Porte Rouge.
Vous pouvez la découvrir depuis le 5 septembre et jusqu'au 6 octobre au Thé des Muses, aux heures habituelles de la Maison de Thé et en soirée pendant la semaine anniversaire.
Vous pouvez la découvrir depuis le 5 septembre et jusqu'au 6 octobre au Thé des Muses, aux heures habituelles de la Maison de Thé et en soirée pendant la semaine anniversaire.
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