mercredi 18 août 2010

Images (tardives) de la dégustation à l'aube

Samedi 3 juillet (ça fait déjà 6 semaines !) nous avons organisé la dégustation de thés à l'aube. Pour cette troisième édition, nous nous sommes retrouvés au lever du soleil dans un coin du Parc de l'Orangerie, dans un secteur d'aspect plus sauvage et moins architecturé que la pelouse du Pavillon Joséphine. Inutile de vous dire que le lieu a un charme fou et que le calme ajouté aux odeurs matinales émanant du sous-bois voisin avait quelque chose d'incroyable et de quasiment surréaliste.Seules quelques cigognes furent nos témoins tandis que les coqs du mini-zoo commençaient à s'égosiller. Près de la tonnelle et du petit banc de pierre...
Après quelques rebondissements liés à des soucis de réveils et de portables (message codé) nous avons mis en place les accessoires et les tapis, histoire de nous isoler de l'herbe humide.
Nous avons dégusté trois thés verts japonais. Pourquoi ces thés là ? Tout d'abord parce que leurs arômes se marient à merveille avec les odeurs du petit jour, ensuite parce qu'il est plus simple aussi d'apporter de l'eau à bonne température dans des bouteilles thermos plutôt que de déménager un réchaud... Cependant pour la prochaine dégustation à l'aube, nous envisageons un dispositif un peu plus lourd !
Inutile de vous dire que l'endroit a un charme fou mais qu'en plus à cette heure là nous n'avons pas été dérangés par les bruits de la ville. Le thé n'en est que plus délicieux.
Après la dégustation, nous nous sommes retrouvés au Thé des Muses pour partager le petit déjeuner, prolonger ce moment très convivial et très fort.

Bien sûr, il a fallu une petite dose de volonté pour se lever tôt (rendez-vous à 5 heures), ajoutée à un zeste de passion et à ce sentiment étrange de participer à quelque chose de rare et de précieux. Les commentaires furent par ailleurs unanimes, le réveil matinal en valait largement la chandelle, nous avons tous vécu une expérience intense et puissante à travers le partage d'une tasse de thé.

Question posée par l'une des participantes : "...et pourquoi attendre un an pour faire la suivante ? " A suivre...


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