mardi 30 mars 2010

Le Club des Buveurs de Thé Bretagne/Pays de Loire au Thé des Muses

Dimancher dernier, nous avons eu le plaisir d'accueillir les membres du
Club des Buveurs de Thé Bretagne/Pays de Loire,
pour un petit brunch et une dégustation de thés.
Au menu, un cocktail à partir d'un thé froid (Un Eté à Pushkar) relevé par un coulis de fraise et de jus de pomme, une salade mélangée (mesclun, magret de canard, viande des Grisons, poire, noix, pignons de pin et raisins secs) accompagnée de Ban Mai (notre premier chouchou, un thé vert issu d'une toute petite propriété en Thaïlande), puis deux fromages (emmenthal français et Fourme d'Ambert, respectivement accompagnés de Ban Mai et d'un Darjeeling Selimbong récolté d'été 2009).
Pour terminer, nos convives se sont régalés avec deux gâteaux (cake au matcha et gâteau à la pomme et à la cannelle), accompagné de Suancha (notre deuxième chouchou, originaire du même jardin que Ban Mai, mais travaillé ici en oolong de faible oxydation).
Ce fut un belle rencontre autour du thé, riche en échanges et en découvertes. Un grand merci aux membres du club pour leur gentillesse, leur humour, leur curiosité et leur ouverture d'esprit. Cet après-midi fut un réel plaisir.
Des billets ont été publiés sur cette journée sur le blog La Théière Nomade. Pour les lire, cliquez sur le lien suivant http://la-theiere-nomade.blogspot.com/2010/03/strasbourg-cest-fini-mais-il-reste-les.html
Pour aller sur le site du Club des Buveurs de Thé cliquez sur http://www.clubthe.org/

jeudi 18 mars 2010

Dietrich Eckert au Thé des Muses

Vous avez pu apprécier au Thé des Muses, et ce depuis plusieurs jours, les travaux de Dietrich Eckert. "Dessins d'un danseur" est constitué d'un ensemble d'une quinzaine de pièces, qui à priori apparaissent comme non figuratifs. La simplicité et la force du noir et du blanc sont ici mis au service d'une expression réduite à l'essentiel et concentrant dans le trait la puissance d'un mouvement. On pourrait y lire la réalisation d'une écriture extrême-orientale, faite de courbes et de déliés, mais il n'en est rien.
Cet artiste colmarien travaille à l'encre sur papier. Se servant souvent de deux pinceaux qu'il manipule simultanément des deux mains, Dietrich Eckert a voulu traduire en quelques traits les mouvement d'un danseur, comme s'il avait voulu captiver la trace invisible et fugace qu'il laisse dans l'espace et sur le sol. Trace imaginaire fixée sur le papier, cheminement furtif, le dessin de Dietrich Eckert ne laisse cependant pas de place au hasard. La démarche rappelle celle des arts martiaux japonais, allant à l'esentiel, laissant tomber le superflu.
L'épuration du trait est aussi sa force. Ses dessins fonctionnent quasiment comme des calligraphies, mais ne sont pas une écriture. C'est la transcription d'un mouvement concentré dans un coup de pinceau, sans hésitation, issue d'un geste maîtrisé ne tolérant aucun tremblement, aucune hésitation. C'est une chorégraphie graphique.Pour aller sur le site de l'artiste, cliquer sur le lien suivant http://maifan.canalblog.com/